et si on parlait d'amour ?
Re: et si on parlait d'amour ?
... Le secret de l'amour entre un homme et une femme, c'est que ce qui les relie l'un à l'autre et simultanément les singularise l'un par rapport à l'autre est plus grand qu'eux, plus vivant et plus ancré dans la présence : c'est ce qu'on appelle, selon les traditions, l'Amour, le Soi, Dieu, le Grand Autre...
Re: et si on parlait d'amour ?
Oui, la vague, le flux, la vibration qui relie l'homme et la femme et qui émane d'un tout, d'une vibration plus profonde qui s'étend au monde du vivant tels les gouttes d'eau dans le cours d'un fleuve reliant tous les êtres.
Je ne sais rien du Christ et de son amour des femmes, je sais son Amour des Hommes qui est paix et lumière...
Il semble donc que les hommes soient imprégnés de cette culture catholique qui nourrit la crainte des femmes. C'est une souffrance pour qui aime de ressentir la crainte de l'amour chez l'autre...
Aussi, dans une relation de lumière, où chacun est transparent à l'autre dans le secret de l'amour, comment la transcender?
Quelle est-elle réellement ?
Il semble que par un jeu de miroir elle apparaisse incarnant ses propres démons.
Si l'intention de la relation est d'aller vers la lumière, s'ouvrir plus encore à l'autre et partager semblerait approprié, mais les prérequis que sont la confiance absolue et la certitude de l'amour sont des terres si rarement cultivées qu'il leur faudra alors traverser des déserts pour les retrouver...
Je ne sais rien du Christ et de son amour des femmes, je sais son Amour des Hommes qui est paix et lumière...
Il semble donc que les hommes soient imprégnés de cette culture catholique qui nourrit la crainte des femmes. C'est une souffrance pour qui aime de ressentir la crainte de l'amour chez l'autre...
Aussi, dans une relation de lumière, où chacun est transparent à l'autre dans le secret de l'amour, comment la transcender?
Quelle est-elle réellement ?
Il semble que par un jeu de miroir elle apparaisse incarnant ses propres démons.
Si l'intention de la relation est d'aller vers la lumière, s'ouvrir plus encore à l'autre et partager semblerait approprié, mais les prérequis que sont la confiance absolue et la certitude de l'amour sont des terres si rarement cultivées qu'il leur faudra alors traverser des déserts pour les retrouver...
Re: et si on parlait d'amour ?
Tout cela est bien dit, chère Apolline. Le sens profond de l'amour "divin" entre un homme et une femme ? en Orient, on parle de l'union de Shiva et de Shakti ?, c'est en effet qu'ils sont le symbole vivant, le plus profond qui soit, de la vibrante harmonie de l'univers, où chaque être apparaît et s'épanouit par le lien même qui le relie avec ceux qui l'entourent...
"C'est une souffrance, pour qui aime, de ressentir la crainte de l'amour chez l'autre", ajoutes-tu... Il me semble, puisque l'on parle du Christ, que cela est précisément la nature même de sa propre souffrance, ou de sa Croix : "La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprise" dit le Prologue de Jean. Le voie du Christ nous montre cependant comment dépasser cette souffrance : "Le Royaume des Cieux est au dedans de vous". Lorsque je suis ainsi relié à la Source vive, je peux donner sans compter, et sans avoir besoin de retour. La souffrance que m'inspire le refus d'autrui devant le don de mon amour se sublime en quelque sorte, devient compassion. Je souffre non plus pour moi, mais en lui... C'est la dimension spirituelle de l'amour, que d'autres traditions nomment "l'amour inconditionnel".
"C'est une souffrance, pour qui aime, de ressentir la crainte de l'amour chez l'autre", ajoutes-tu... Il me semble, puisque l'on parle du Christ, que cela est précisément la nature même de sa propre souffrance, ou de sa Croix : "La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprise" dit le Prologue de Jean. Le voie du Christ nous montre cependant comment dépasser cette souffrance : "Le Royaume des Cieux est au dedans de vous". Lorsque je suis ainsi relié à la Source vive, je peux donner sans compter, et sans avoir besoin de retour. La souffrance que m'inspire le refus d'autrui devant le don de mon amour se sublime en quelque sorte, devient compassion. Je souffre non plus pour moi, mais en lui... C'est la dimension spirituelle de l'amour, que d'autres traditions nomment "l'amour inconditionnel".